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Un jour, j’ai souhaité me lancer.
Créer ma boîte. Avoir la liberté de travailler où je veux, quand je veux. M’affranchir d’un travail de bureau.
Plus de routine, plus de « métro, boulot, dodo ».
Mais comment?
Quel statut? Micro-entreprise? Freelance? Portage salarial? Scop?
En Coopérative d’entrepreneurs Salariés!
Mais pourquoi?

Simplement, pour le collectif!

Le travail collaboratif, c’est nous réunir au cours de séminaires pour travailler sur les thèmes de réussite de nos activités, structurer et modeler le fonctionnement de notre coopérative, partager nos difficultés d’entreprise et trouver des solutions, nous épauler.
Voici la raison première de mon choix.

Le travail en collaboration, ce sont nos différentes activités pouvant se croiser, des synergies se créer, et des associations devenir pérennes.
J’ai, par exemple, beaucoup de plaisir à travailler, depuis mon entrée dans Coapi, avec Stéphane et Stéphane (B et D) dans la création, le développement et le référencement de sites internet, ou bien depuis peu avec Anne et Jean-Philippe sur un projet de community management d’une association rochelaise.

Le travail collaboratif, c’est aussi -mais surtout- le meilleur de chacun mis au service de tous, dans la portance de notre entreprise commune: la coopérative.
Dans ce sens, nous avons créé des groupes de travail, que nous rejoignons selon nos affinités, curiosités et compétences, et j’ai tout d’abord naturellement choisi de rejoindre la « Com(mission) Com(munication)« , qui oeuvre à la communication digitale de Coapi, puis la Commission d’intégration, où nous structurons une entrée soutenante des nouveaux entrepreneurs dans notre collectif.

Il y a maintenant deux ans que j’ai signé avec ma coopérative, et si je fais un bilan, je signe et contre-signe.
J’ai trouvé la forme idéale d’entrepreunariat, et ne conçoit plus mon activité de graphiste sans la collaboration, la soutenance et le travail joyeux avec mes collègues Entrepreneurs Salariés!

Emeline Graphisme.
emeline-graphisme.fr

Jérôme Abel
accueilli en résidence à Polytech Angers

L’université d’Angers, en collaboration avec le Fonds Régional d’Art Contemporain des Pays de la Loire (FRAC) propose, depuis cinq années, d’accueillir un artiste en résidence durant douze semaines.
Cette année, l’école d’Ingénieurs d’Angers fait sa mue en POLYTECH Angers et saisit cette opportunité en invitant Jérôme Abel.
Artiste multimédia, il est accueilli au FabLab de l’école pour développer ses recherches, en interaction avec les étudiants et les enseignants de l’atelier NaN (Not A Number) mis en place avec l’école supérieure d’Art et de design TALM Angers.
Jérôme Abel utilise les techniques d’aujourd’hui – matières, électronique, informatique – pour interroger les relations que nos sociétés entretiennent avec celles-ci. Une attention particulière dans son travail porte sur la transparence du processus de création et sur les différents chemins de l’expérimentation.

L’exposition consécutive à la Galerie 5 présentera des installations inédites, fruits de cette rencontre Arts et Sciences.

Pour en savoir plus:
ouest-france.fr
univ-angers.fr
Jérôme Abel
Crédit photo: ouest-france.fr

Dans Coapi, régulièrement la question des conditions de travail est remise sur le tapis…

Pas pour ennuyer le monde, mais au contraire pour mettre l’accent sur l’importance à prendre soin de son premier outil de travail :
le corps !

Que ce soit les yeux et les écrans, les poignets et les souris, le dos et les chaises, tout est à prendre en compte.

Alors, clin d’œil sur
la Check list des actions à mener pour améliorer l’ergonomie
(proposée par Business Les Echos.fr)

Dans le  » Courrier des Cadres « , Eric Gourdin, Directeur Général Adjoint du Cepi Management, s’interroge :
Comment le collectif peut stimuler l’épanouissement au travail ? 

« Depuis quelques années de façon générale, on observe dans les entreprises, un mal-être qui va de mal en pis. Un phénomène coûteux pour les entreprises, avec un absentéisme accentué, qui met rapidement l’organisation en difficulté ».

L’une des réponses consiste à faire évoluer la culture managériale : « Fini le contrôle exacerbé, le manager doit axer ses pratiques sur le soutien, l’entraide, la communication et la reconnaissance ».

La clé serait donc de responsabiliser les collaborateurs qui surtout dans les jeunes générations – mais pas que – sont en recherche de cadre mais surtout de sens.

Dans Coapi, nous ne sommes pas dans ce schéma d’entreprise classique, et pourtant nous sommes une entreprise! Mais une entreprise coopérative où chacun cultive son autonomie dans son activité, et en même temps recherche ce collectif qui apporte émulation et dynamisme, et donc, redonne du sens au travail. Si nous avons choisi cette forme d’entrepreneuriat, ce n’est pas par facilité, c’est d’abord par envie de créer, de liberté, d’autonomie dans une forme d’organisation qui offre également du partage au travers de temps collectifs, d’entraide, de synergies de travail.

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Une page se tourne, Coapi a déménagé !

Certes, un déménagement sans distance, d’un local vers des locaux… Et oui, Coapi a besoin de plus de place : avec 22 entrepreneurs-salariés, la coopérative doit s’organiser. 

C’est plus spacieux et tout aussi convivial : une partie accueil en open space et 4 bureaux pour plus de tranquillité ou de confidentialité.

Presque tout le monde était présent pour ce séminaire d’un autre genre : transporter meubles et autres objets dans la bonne humeur et l’enthousiasme de la nouveauté…

Et fidèles à notre dimension collective, cette matinée ne pouvait se terminer sans partager un repas tous ensemble, et à vrai dire, on aime ça !

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En juin 2019, en s’appuyant sur une étude de la DARES*, Christine Regnier publiait un article sur la reconnaissance au boulot… sur Capital.fr

« Se sentir reconnu à sa juste valeur a un impact considérable sur la motivation, l’engagement au travail… et le bonheur à le faire ! Comment bien utiliser un levier essentiel pour le confort moral des troupes, et le vôtre ».

Sept salariés français sur dix estiment ne pas être reconnus à leur juste valeur dans leur travail, selon une étude de 2018 d’Odoxa-Dentsu Aegis Network. Et le reproche s’adresse directement aux n+1 : selon une enquête de 2016 de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), 72% des salariés s’estiment reconnus par leurs collègues, 68% par leurs clients, 55% par leurs collègues d’autres services… mais seulement un sur deux par son supérieur ! En cause, une certaine déshumanisation du travail, liée aux technologies numériques.

Et donc, quelles sont les conséquences ?

Selon une étude de 2016 de la Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail, le manque de reconnaissance triple le risque de maladie et double celui d’état dépressif chez les salariés. Soit un impact plus important sur le bien-être des collaborateurs que le « job strain », le « travail sous pression » !

A contrario, le pouvoir de la reconnaissance est énorme : « Elle a un impact direct sur le turnover, l’absentéisme, l’engagement, la conflictualité et, à l’arrivée, les comptes d’exploitation ».

« Tout vient de notre cerveau : plus on donne à l’autre le sentiment d’exister, plus on suscite chez lui le besoin d’offrir en retour » (Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche en neurosciences au CNRS). C’est bien la raison pour laquelle la reconnaissance suscite autant d’implication et de motivation chez ceux qui la reçoivent… que de déception et d’amertume chez ceux qui en sont privés.
Il existe quatre formes de reconnaissance:
La première, dite existentielle, s’adresse à l’individu en tant que personne : elle passe par le respect, la courtoisie, le  » bonjour « , l’attention… C’est la plus simple, la plus évidente, mais pas la moins efficace des façons de donner à l’autre le sentiment d’exister : 57% des salariés français associent le bonjour du matin au sentiment du bien-être en entreprise. Simple comme bonjour !
Deuxième type de reconnaissance, celle qui concerne les résultats. C’est la plus usitée car elle se fonde sur un critère mesurable. Mais si les résultats ne sont pas toujours là, il est important de valoriser l’investissement au travail, même en cas de résultats défaillants.
Troisième point, la reconnaissance passe aussi par le respect du travail d’autrui : certains ont besoin d’autonomie et de travailler seul, d’autres d’être motivé, encadré, mais tous apprécient ne pas être sans cesse interrompu, ne pas devoir toujours se dépêcher…
Enfin, attention à « la manière de faire », féliciter quelqu’un juste avant de lui demander quelque chose est maladroit, travailler seul quand on fait partie d’une équipe n’est pas la meilleure des attitudes…

Dans Coapi, pas d’enjeu hiérarchique, puisque chacun développe son activité, mais on prend le temps de prendre des nouvelles des uns et des autres, d’accompagner sur un ou plusieurs points spécifiques ceux qui rencontrent des difficultés. On valorise les synergies qui peuvent se mettre en place pour travailler ensemble… Tout cela apporte de la motivation et donc contribue à reconnaitre l’autre.

* Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques.

Coapi encourage et valorise l’autonomie!

Il ne s’agit pas de focaliser sur le bien-être au travail comme la quête ultime… Mais plutôt de décrypter ce qui donne à être heureux au travail. Et l’un des facteurs est l’autonomie accordée aux salariés. Une entreprise, Pictet Technologies, s’est vu récompensée pour son management plus horizontal que vertical.

«Nos collaborateurs ont une autonomie quasi totale. On préconise l’autogestion, ce qui permet d’avoir un management réduit à son minimum,… Des locaux très spacieux et lumineux, un espace récréatif avec table de ping-pong et jeux de fléchettes, autant de points positifs qui encouragent les candidats à pousser la porte de l’entreprise, mais ce n’est que la cerise sur le gâteau, selon Pictet. «Cela ne peut fonctionner que si le contrat moral est établi à la base. Il y a une vraie liberté de nos collaborateurs. On fait attention dès le recrutement à sélectionner des candidats à la hauteur des objectifs. Les collaborateurs adorent travailler avec des gens du même gabarit qu’eux», estime-t-il.

L’entreprise préfère miser sur ses collaborateurs et évite donc de basculer vers une pression trop forte, le contrôle ou le manque de respect. «Des éléments qui semblent parfois anodins, mais qui altèrent la qualité de la relation. Le plus important, c’est de créer un contexte dans lequel la sécurité émotionnelle et psychologique de nos équipes est une priorité.»

L’auto-évaluation prime

Pour savoir où ils en sont dans leur évolution de carrière, les travailleurs s’évaluent entre eux ; les collaborateurs de Pictet ne sont pas soumis à une évaluation annuelle. «On a mis en place un processus de feedback des pairs. Les membres d’une même équipe s’auto-évaluent toutes les six semaines et proposent eux-mêmes des plans d’évolution.» Autant de facettes qui contribuent à développer le bien-être au travail et ainsi diminuer fortement le turnover. Un exemple à suivre !

(L’article en entier)

Les bonnes questions à se poser
pour (re)trouver un sens à son travail

Le manque de sens au travail est la pire des choses et c’est pourtant une réalité pour un français sur cinq !

Une perte de sens qui a un impact grave sur la bonne santé des individus : burn-out, bore-out (ennui au travail), brown-out (accumulation de tâches absurdes)… etc

S’ensuivent « un profond désengagement, des risques risques pour la santé physique et mentale, pouvant aller de la dépression aux addictions, voire pouvant conduire au suicide ».

Chez Coapi chacun des entrepreneurs sait pourquoi il a rejoint la coopérative, cela donne d sens à son quotidien.

Dans son article, Sonia Desmarchelier Professeur de Management, IÉSEG School of Management, invite à se poser les questions suivantes quand on cherche ce qui est bon pour soi. « Vérifier (et éventuellement adapter) la compatibilité entre notre être et notre environnement de travail est un point de départ fondamental pour nourrir cette quête de sens ».

  • Quelles sont mes valeurs et mes limites (éthiques, relationnelles, de méthodologie de travail) ? Sont-elles respectées dans le cadre de mon travail ? Sont-elles alignées avec celles de mon organisation ? Si elles diffèrent, suis-je contraint de les transgresser ?
  • Quels sont mes compétences clés, mes talents, mes formes d’intelligence : sont-ils utilisés dans mon quotidien professionnel ?
  • Quels sont mes besoins (relationnels, de rythme, de challenge, d’environnement de travail) pour que je sois capable de donner le meilleur de moi-même ?
  • Ai-je le sentiment d’être utile dans mes missions ? Qu’est-ce qui me permettrait de nourrir ce sentiment ?

(…)
Et Sonia Desmarchelier de conclure « Donner du sens, éduquer, développer l’intelligence et la pensée sont des armes de construction massive. Alors, créer un futur durable, repenser nos modèles économiques, nos relations, nos modes de faire et de vivre pour un monde plus inclusif, paisible et durable : utopie ou potentialité ? »
Cela fait résonnance au fonctionnement et aux valeurs de Coapi, non ?

Lire l’article 

Nous avons le plaisir de vous inviter à nous rejoindre, le vendredi 15 novembre 2019, de 9h30 à 12h30 dans nos locaux (La Rochelle), afin de partager avec les entrepreneur(e)s, les partenaires et l’équipe un moment de réflexion sur le thème :

« Les spécificités de l’entrepreneuriat féminin »

Cet événement s’inscrit dans le cadre du Plan d’Actions Régional pour l’entrepreneuriat des femmes.

Au programme:

Une présentation, avec trois partenaires:
Emilie Chollet, The Eye, Facilitatrice en stratégie de marque, membre de plusieurs réseaux d’entrepreneuriat féminin, administratrice ODACIO, sur le thème « Les réseaux pros »
Julie Hernandez, France Active, Chargée d’accompagnement et d’expertise financière, sur le thème « Financement »
Stéphanie Piètre, Altrela, Conseil en Business Development, sur le thème « Développement commercial ».

Un moment de réflexion en mode interactif et collaboratif (world café) pour réfléchir ensemble sur les spécificités de l’entrepreneuriat féminin autour de ces trois thèmes.

Merci de renseigner votre participation: framadate.org/TSxjWd6Ofsk…

Vous souhaitant une belle fin de journée,

Auréla Guimard et Sarah Buisson

Couveuse d’Entrepreneurs de Charente-Maritime
Pôle Bel Air
90 rue de Bel Air
17000 La Rochelle
05 46 31 09 15
www.odacio-asso.fr

Coapi participe au mois de
l’Economie Sociale et Solidaire !

Dans le cadre du Mois de l’ESS, Coapi a inscrit ses deux réunions mensuelles d’informations au programme de cette manifestation.

En tant que coopérative d’entrepreneurs, Coapi est une SCOP, structurée sur des valeurs fortes : la prééminence de la personne humaine, la démocratie, la solidarité et le partage, la reconnaissance de la dignité du travail, le droit à la créativité et à l’initiative, la responsabilité dans un projet partagé…

Des principes coopératifs qui ne sont pas sans rappeler ceux de l’Economie Sociale et Solidaire dans laquelle la coopérative est donc pleinement engagée.

Et parce que « L’ESS incarne une économie qui construit un avenir qui a du sens, qui même si elle n’est pas toujours exemplaire est consciente qu’elle porte une responsabilité pour transformer la société, qui s’inscrit dans le collectif et dans l’utilité sociale », Coapi fait siennes les paroles du Conseil National des Chambres Régionales de l’ESS.

Nous sommes des entrepreneurs indépendants, mais heureux de cheminer et de progresser ensemble. Venez nous rencontrer lors de l’une des réunions d’information afin de découvrir la structure et plus largement l’univers des C.A.E (coopérative d’activité et d’emploi). Cette réunion est une première approche à consolider par la suite dans un rendez-vous individuel.

(Tous les renseignements sur coapi.fr)

Tout au long du mois de novembre, l’ESS est en fête… De nombreux événements sont organisés autour de semaines et de journées thématiques : semaine de la finance solidaire, semaine étudiante de l’ESS, semaine de la réduction des déchets, journée de la lutte contre les violences faites aux femmes. Point d’orgues, le forum national qui se tiendra à Niort, du 6 au 8 novembre.

Cf. toutes les informations sur lemois-l’ess.cncres.fr

NB : Aujourd’hui en France, l’ESS rassemble 2,3 millions de salariés (dont 68% de femmes), représente 14% de l’emploi privé et quelque 63 milliards d’euros de masse salariale brute !

Coapi est l’une de ces petites rivières qui font les grands fleuves…