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En cette période électorale, j’ai eu envie de vous parler de démocratie. Pas dans ma ville… non, à COAPI !

La démocratie, quelle belle valeur !
Qui n’a pas eu envie de plus de démocratie à son travail ? N’est-ce pas pour cela que certains d’entre nous ont décidé de créer leur propre activité ? Mais dans les faits, n’est-ce pas de belles paroles qui s’envolent au vent ?

À COAPI, c’est un principe fondateur. Chacun doit s’efforcer à assurer une démocratie dans la coopérative et la transparence de sa gestion, dixit le livret d’accueil.
La démocratie participative n’est pas un leurre: un.e entrepreneur.e = une voix!

Mais je dois avouer que lorsque j’ai signé à COAPI, ma première préoccupation était plutôt de donner un cadre juridique à mon activité et de l’exercer en toute sécurité.  » La démocratie, c’est bien… mais secondaire ! » pensais-je alors. La cerise sur le gâteau comme on dit !

Et pourtant je m’aperçois au fil des mois que cette valeur coopérative se met en place naturellement dans le processus de décision, au fur et à mesure que COAPI grandit. Cela est sans doute facilité par le fait que nous sommes une structure à taille humaine et que notre proximité géographique favorise les interactions. Quelques uns ont migré ou délocalisent leur activité, mais la dynamique est lancée, ils participent toujours.

Quand on parle démocratie, on pense avant tout élection.

A COAPI, en dehors de l’AG (Assemblée Générale) où le président est renouvelé tous les 3 ans, et le CODIR (COmité de DIRection) en partie tous les deux ans, les votes se font de manière moins formelle, mais fréquemment, aussi bien en préparation de décisions importantes que pour choisir l’endroit où on va manger : à main levée, par sondage, anonyme ou non, …

La démocratie à COAPI c’est avant tout une organisation qui partage l’exercice du pouvoir, permet à chacun de se tenir informé, et également d’être un maillon actif dans le processus de décision, et ce même sans être un gros actionnaire ! Je dirais même plus, et ce même sans être actionnaire !*

Ainsi, petit à petit, le président a délégué ses fonctions initialement centralisées d’administrateur, recruteur, manager de l’équipe… Elles sont depuis plusieurs mois partagées par deux membres du CODIR.

Le CODIR, instance de décisions dont les membres sont élus par les actionnaires (une personne = une voix) a été en partie renouvelé lors de l’AG de l’année dernière, se féminisant enfin !
Depuis, les comptes-rendus sont régulièrement publiés, un membre extérieur au CODIR est invité à chaque séance, et il arrive que des CODIR soient élargis à tous. L’organisation, qui n’a de cesse d’évoluer depuis la création de COAPI, permet à tout à chacun de se tenir au courant mais également d’échanger, d’être consulté, de proposer ou même de participer à la construction de COAPI.
Aussi, le CODIR est-il devenu une véritable instance de pilotage: pilotage des séminaires avec les Coap’actus – ce qui permet d’échanger sur les futurs choix stratégiques et d’informer sur ceux pris. Depuis environ un an et demi le binôme organisateur des séminaires tourne sur la base du volontariat.
Pilotage également des groupes de travail qui approfondissent certains besoins (Territoire, Parrainage, Locaux…) et se transforment si nécessaire, en commission de travail (Commission Communication) avec une action plus pérenne dans le temps.

Sans cesse, nous réfléchissons pour améliorer l’intégration (livret d’accueil, parrainage, Com la 1ère fois…) et la participation de chacun (séminaires, temps dû à la collectivité, groupe ou commission de travail…). Tout est fait pour que tout le monde trouve sa place, que nous soyons tous engagés dans notre projet d’entreprise qu’est COAPI.
Pour cela nous utilisons des outils de communication simples mais qui ont faits leurs preuves tels que notre réseau social, un système de visio conférence, un agenda partagé, des bureaux et lieux d’échanges conviviaux (séminaires, petits déjeuners, déjeuners, afterwork…) et pouvons compter sur des partenaires privilégiés comme Odacio ou les Cigales.

Avec le recul, déjà 2 ans, je peux dire que COAPI est une coopérative où chacun à son mot à dire !
La gouvernance collective est réelle. Elle s’adapte au développement de l’entreprise.
Mais bien au delà, je me dit qu’en signant à COAPI, je me suis lancée dans une véritable aventure humaine.
Tiens tiens, la prééminence de la personne humaine, n’est-ce pas là une autre valeur fondamentale de COAPI?
La cerise et la crème chantilly avec ?

Virginie Troquereau.

* À COAPI, comme dans toutes les CAE, nous avons jusqu’à 3 ans pour nous familiariser avec le fonctionnement de la coopérative avant de décider d’en faire entièrement partie.

Le télétravail, ou l’art de tout mélanger, sans rien emmêler…

Nous sommes, entrepreneurs Coapi, tous susceptibles de travailler à la maison, en «télétravail».
Bien sûr, nous pouvons nous réserver des temps de pause lors d’un séminaire de la coopérative, mais certains d’entre nous gérons notre activité en télétravail, et ce n’est pas toujours le plus simple!

Visualisez. Lorsque vous arrivez au bureau, le cadre est propice au travail: votre bureau est -plus ou moins- rangé, vos collègues vous attendent à la machine à café, et vos dossiers tout prêts à être ouverts. Vous-même avez commencé à travailler, sur votre trajet, en listant toutes vos tâches à réaliser lors de votre journée, où manger, et quel client appeler. Une fois tout ceci accompli, vous rentrerez chez vous, vous reposer, vous détendre.
Et c’est bien là, pour le télétravailleur, qu’est la difficulté: son environnement de travail est aussi son domicile. Des tâches domestiques, un chat capricieux, et aucun chef qui regarde l’écran au dessus de son épaule…

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Ceci n’est pas mon bureau.

Alors existe-t-il des solutions à développer pour se couper du quotidien et réussir à ouvrir CE dossier à l’heure? La liste est non-exhaustive, et dépend bien entendu de chacun, mais voici des habitudes que tous peuvent adopter.

La première, et pas des moindres, est de s’habiller! Cela semble étrange, je sais, mais se doucher, et s’habiller sont les premières habitudes à adopter. On est plus en forme, et prêt à croquer la journée lorsqu’on quitte son pyjama et que l’on se prépare pour aller travailler. Ok, ça c’est fait.

Si on va travailler, entendez-vous le sous-entendu «trajet»? Non, de la table à manger au bureau, ça ne compte pas! Comme je le disais plus haut, le temps de trajet est un espace de préparation mentale à toutes ces petites et grandes choses que nous allons traiter au cours de la journée. Alors, pourquoi ne pas emmener les enfants à l’école, promener son chien, son chat, sa tête? Quelques minutes, le temps qu’il vous faut pour que, lorsque vous rentrez, vos dossiers et vos idées soient frais, prêts à être ouverts sur votre bureau -plus ou moins- rangé!
Vous entrez dans votre lieu de travail, que vous quitterez le soir venu, votre journée de travail finie, pour vous consacrer… à votre vaisselle?

Ah! Car voici venir une autre difficulté! Avoir et respecter son espace de travail, c’est aussi ne pas se laisser distraire. Or, travailler à la maison, c’est risquer de lancer sa machine à laver qui déborde, faire sa vaisselle toute détrempée d’avoir attendu, ce chat affamé qui miaule, une série en fond sonore, et Facebook sournoisement ouvert sur la tablette, si! là, sur la table basse!
Alors quoi faire?… Fermez la porte de votre bureau! Aïe! Pas de porte? Ça se complique… Car il s’agira alors d’auto-discipline: ne regardez pas cet aspirateur dans les yeux, éteignez votre télé, fermez les onglets ouverts sur vos réseaux sociaux, repoussez gentiment votre chat grognon, créez-vous cet espace fermé à toute distraction.

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Pas de distraction! C’est vertueux, oui, mais! … N’oubliez pas de faire des pauses! (Et qui dit pause ne dit pas de faire la poussière!) Faire une pause permet… de se reposer! S’accorder quelques minutes pour recharger ses batteries, sortir de ses dossiers, prendre du recul, penser à autre chose, c’est nécessaire.
N’est-il pas conseillé, sur autoroute, de faire une pause toutes les deux heures? Bon, on ne respecte pas toujours ce conseil… Et pourtant, après deux heures de concentration, le cerveau relâche petit à petit son attention. Une pause lui permet de respirer lui aussi! Quant au «comment»… Si l’auto-discipline est saturée, pourquoi ne pas tenter un timer, et instaurer un rituel de méditation de quelques minutes, pour retrouver le calme, filtrer les pensées polluantes et entrainer son cerveau à se focaliser sur l’essentiel.

Et tiens, en parlant de pause! On en a oublié les collègues à la machine à café, qui nous manquent!
Aujourd’hui, les outils de télétravail sont légion, et on adopte facilement des outils de collaboration en ligne afin de maintenir un lien entre collaborateurs, clients et prestataires. Et si le lien humain, – très cher à tous les entrepreneurs Coapi! vous manque trop, venez dans nos locaux, vous trouverez un bureau dans l’espace de travail partagé!

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Vous l’aurez compris, travailler à la maison est une liberté sans nom, mais peut être aussi un écueil si le freelance n’y prend pas garde. Il est important de se créer son espace de travail, qu’il soit physique – un vrai bureau, rangé! ou temporel – un agenda?, et travailler comme si on était surveillé par un chef!
Définissez quel est votre poste: vos missions, de la plus administrative à la plus (ré)créative, ordonnez vos tâches et sous-tâches, définissez vos objectifs. Et puis, pourquoi pas vous auto-évaluer, tous les trimestres/semestres, ainsi qu’un chef d’équipe pourrait le faire, évaluer vos objectifs, vos réussites, et redéfinir de nouveaux enjeux?

Pour nous – et je me permets de parler au nom de tous mes collègues – la responsabilisation dans nos activités, mais aussi le soutien de tous pour chacun, passe par la vigilance autour de nos postes de travail: nous veillons à notre sécurité, notre confort, notre bien-être au travail, ainsi que maintenir notre motivation dans notre entreprise, et en discutons régulièrement au cours de nos séminaires, afin de trouver la meilleure solution, et la plus adaptée à chacune de nos activités.

Mais seraient-ce des thèmes RSE que je vois se profiler?! 😉

Emeline Graphisme.

Edit du samedi: Avant de poster cet article, j’ai soumis la lecture à Virginie, qui m’a heureusement signalé un oubli.

Je cite: « Quand c’est le week-end, c’est le week-end… Le vendredi soir ou le samedi, selon organisation, on range son bureau, plus ou moins, on ferme la porte, si porte il y a, et on tient bon jusqu’à lundi matin! » Et ce n’est que trop vrai!!!
Une autre de nos difficultés est de ne jamais pouvoir s’arrêter, d’avoir sans cesse une part de notre tête qui vagabonde au gré des dossiers en cours ou à venir… Si, lors de la semaine, nous nous devons de déconnecter de notre vie privée, lors des fins de semaines, nous nous devons de déconnecter de nos boîtes mails, réseaux sociaux professionnels et outils de collaboration – équipe et client! Oui, même à 23h, quand personne ne nous voit!
La surchauffe nous guette sans cesse, n’est-ce-pas? Sur ce, je retourne sur mon dossier… oups…
Merci Virginie! 😉 Emeline.

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Ce bureau n’est toujours pas le mien…

Dianove Conseil – Annie Kermarec

Annie intervient auprès de startups, TPE/PME, associations, collectivités, en mêlant des approches collaboratives et du management visuel à des méthodes plus classiques de stratégie d’entreprise, de marketing, de  gestion de projet et de développement commercial. Faciliter la co-construction de solutions innovantes ,  la résolution de problèmes, former à l’entrepreneuriat, au management de l’innovation et au développement commercial font partie de son activité Dianove Conseil.
Elle se définit comme business designer.

Son objectif? Vous aider à obtenir des résultats concrets et pérennes.
Sa promesse? Vous aider à développer de l’attractivité, et vous accompagner pour améliorer votre compétitivité.

Son expertise est issue de 30 ans d’expérience managériale en univers innovant, dont 20 à l’international, ainsi que des fonctions de direction marketing / business développement au sein de biotech innovantes.
Cette richesse d’expériences l’ont conduit à devenir consultante en stratégie & innovation tous secteurs d’activité puis directrice des opérations d’un groupe industriel de la métallurgie, avant de lancer son activité de conseil et de formation avec Dianove Conseil.

Annie a rejoint Coapi par conviction, une conviction centrée clients et utilisateurs, approches collaboratives, écoinnovation…
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin!

Depuis le 23 janvier 2020, COAPI est référencé au DATADOCK en complément du numéro d’agrément formation déjà obtenu en 2019.

DATADOCK est la base de données unique créée par les 20 OPCA et permet de valider le respect par COAPI des six critères de qualité à travers 21 indicateurs fixés par le décret du 30 juin 2015.

Depuis janvier 2017, pour être financée, une formation doit être réalisée par un organisme de formation référencé par le financeur, donc « DATADOCKÉ » c’est-à-dire répondant aux critères de qualité, gage de crédibilité tant pour les entreprises que pour les salariés bénéficiaires de formation.

COAPI offre désormais à ses entrepreneurs la capacité à être « référençables » par les financeurs.
Désormais, l’offre de formation peut être intégrées dans les plans de formation des entreprises qui pourront ainsi demander la prise en charge par leur OPCA.

Grâce à ce référencement, COAPI continue sa professionnalisation à disposition de tous ses entrepreneurs salariés.

Le vélo et Coapi, c’est toute une histoire.
Alors quand il se couple à l’analyse de données, on aime!

Un article de Véronique Seel – Consultante data&info marketing

Edition record du baromètre des villes cyclables : 185 000 répondants

La FUB dévoile les premiers résultats du baromètre annuel avec une page par commune, et l’évolution du classement des réponses.

Premiers résultats #velo sur la Charente-maritime

Sur notre département de Charente-maritime, La Rochelle détient sans surprise le plus fort nombre de répondants mais quasiment au même niveau en nombre de répondants que l’année précédente (781 réponses 2018), en décalage avec la
dynamique nationale de participation observée.

La Rochelle a recueilli 850 réponses (dont 835 de cyclistes) au baromètre 2019, soit 11,22 pour 1000 habitant·e·s.

Rochefort : meilleur taux de réponse par habitant·e·s. ! Rochefort a recueilli 350 réponses (dont 323 de cyclistes) au baromètre 2019, soit 14,55 pour 1000 habitant·e·s.

Bonne nouvelle : une première mesure sur les communes de Royan et Saintes (grâce à un nombre de répondants suffisant)

  •  Royan a recueilli 237 réponses (dont 216 de cyclistes) au baromètre 2019, soit 12,9 pour 1000 habitant·e·s.
  • Saintes a recueilli 308 réponses (dont 269 de cyclistes) au baromètre 2019, soit 12,15 pour 1000 habitant·e·s.

Les résultats détaillés du baromètre des villes cyclables seront présentés au 20ème congrès de la FUB à Bordeaux qui se tiendra à Bordeaux les 6 et 7 février 2020. Expertise d’usagers, politiques publiques locales et régionales, stationnement vélo et lutte contre le vol, mise en place du savoir rouler, entreprises et vélo et, enfin, recyclage des vélos seront les thèmes d’échanges autour du « système vélo », le programme détaillé est disponible ici.

#Open Data et cartographie des risques collaborative : à Coapi, on aime !

La FUB a mis en ligne une carte collaborative des zones prioritaires issues du traitement des données recueillies depuis l’interface du «module de cartographie» du baromètre 2019.

C’est un accès simple et immédiat à la visualisation des cartographies des points noirs et tronçons à aménager en priorité :

La Rochelle
Rochefort 

La plateforme Opendata qui permet d’avoir accès aux données brutes (évolution 2017/ 2019 du classement des 26 questions de l’enquête, réponses libres 2019 et données cartographiques) fera l’objet d’une session d’exploration en 2020 animée par le pôle Data de COAPI, autour de Fabrice Caïni et Véronique Seel, et tous les entrepreneurs et autres parties prenantes volontaires.

Le Système vélo, “du local au global, où chaque échelon territorial est nécessaire”

“La France semble enfin sur le point de changer de braquet. Partageons nos connaissances mutuelles sur la mise en œuvre d’un véritable système vélo que les citoyennes et les citoyens attendent, où chaque échelon territorial est nécessaire”.
Plusieurs entrepreneurs indépendants au sein de la coopérative COAPI font partie du “système vélo” porté par la FUB et son président, Olivier Schneider.

Boris Collard : “Après avoir exercé au sein de PME et de grands groupes, j’ai souhaité créer un métier sur-mesure pour mettre la technique au service de l’humain, dans une démarche d’autonomisation et de ré-appropriation des savoirs. La création de solutions de mobilité durable me permet de marier créativité, goût pour la technique et variété des activités.” (La Boîte qui Roule)

Régis Eneau

Regis Eneau : “Aujourd’hui j’ai fait le lien entre mes compétences de conception et un univers qui m’attire : un mode de déplacement respectueux de l’environnement. Dans un contexte de changements climatiques, de problématiques de pollution urbaine, de déplacements doux, j’ai décidé de fabriquer des vélos dont le premier sera en bambou.” (EnoCycles)

Fabrice Caïni, expert en recueil, exploitation et analyse de données de mobilité : “L’analyse de données et la sensibilité créative doivent aller de pair. Aujourd’hui, l’enjeu n’est plus seulement de traiter les données mais de savoir la mettre en avant pour avoir une vue synthétique et lisible des grands enjeux.” (Scan Datamining)

Impossible d’évoquer le vélo à Coapi sans aussi rendre hommage à Maxime Duboy qui a été l’un des premiers entrepreneurs à rejoindre Coapi, en 2017, dans le cadre de son activité Cyclomax de vente – réparation et location de vélos à Chatelaillon. Sa passion sportive, et spécialement pour le vélo l’avait amené à créer son activité, d’abord en auto-entreprise, puis à la développer en rejoignant Coapi. La maladie de l’épilepsie dont il était atteint ne l’avait pas empêché de devenir champion de France, champion d’Europe et de terminer 5e au championnat du monde en planche à voile.

Véronique SEEL,
Consultante data&info marketing

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Régis Eneau« L’imagination, c’est ma vie!

Quand j’étais petit j’aimais passer du temps avec mon père dans son atelier… Mécanicien, il était passionné par son métier et j’ai tout appris avec lui ! Grâce à lui, j’ai toujours eu envie de créer, d’imaginer, de concevoir des drôles d’engins.
Pour canaliser ma créativité, rien de mieux qu’une école d’ingénieur… des années d’études pendant lesquelles j’y ai acquis les compétences pour concrétiser et mettre en application mes idées:

J’ai développé un concept de formule de promotion basée sur une motorisation innovante électrique, puis j’ai créé des voitures sportives en kit, un projet de longue haleine!
Aujourd’hui j’ai fait le lien entre mes compétences de conception et un univers qui m’attire : un mode de déplacement respectueux de l’environnement: LE VÉLO!

Parce que se déplacer fait partie de notre quotidien, autant le faire certes, à moindre effort, mais avec style ! Pour certains ce sera le cabriolet pour d’autre un vélo végétal à assistance électrique !

ENO Cycles a pour objectif de fabriquer des vélos différents de ceux existants par des créations originales et innovantes qui répondent à des attentes particulières (vélos au style unique, connectés, pliables…)

Je souhaite  proposer des vélos durables et éthiques, fabriqués le plus possible en France et utilisant des matériaux et des composants de qualité. »

Aujourd’hui, Régis est en phase de conception de son premier vélo, qu’il va confier au CRITT pour réaliser les tests de sollicitations mécaniques!
Tous les entrepreneurs de Coapi sont prêts à tester ce vélo d’exception!

 

Dans son article paru le 19 décembre 2019 sur le site The Conversation, Thierry Weil pose la question !

Y en aura-t-il pour tous ? Faudra-t-il être plus qualifié ? Plus autonome ? Le travail sera-t-il moins pénible ? Quelles aptitudes faudra-t-il développer ? Pourquoi promouvoir un design du travail ?

Question qui est au cœur des réflexions de Coapi : comment mieux travailler à la fois ensemble et autonome, pour le bien de tous, de manière pérenne et sereine, dans un contexte économique pas forcément sécure ?… Les réponses apportées par Thierry Weil semblent montrer que nous allons dans le « bon sens ».

Tout d’abord, le travail s’est automatisé réduisant le nombre d’emplois, tandis que de nombreux produits et services, créateurs d’emplois, apparaissaient comme pour les smartphones et les applications développées pour leur utilisation, l’analyse de données, les activités liées au conseil, au développement durable…

Quant au niveau de qualification, il devrait globalement augmenter, certains emplois nécessitant des formations tout au long de la carrière, par exemple pour utiliser des nouveaux logiciels, s’adapter aux nouvelles technologies…

Evidemment les compétences numériques deviennent incontournables, sans pour autant négliger qu’il « est beaucoup plus facile d’apprendre à un bon soudeur à maîtriser des assistants numériques que d’apprendre à souder à quelqu’un qui est à l’aise avec des prothèses numériques. Or il reste important pour un opérateur qui surveille un îlot de fabrication où des pièces sont soudées de comprendre cette opération et si possible de savoir la réaliser » !

De fait, les salariés réclament plus d’autonomie, en contrepartie les entreprises attendent d’eux plus d’engagement. Elles misent sur l’intelligence collective.

Aussi si physiquement la pénibilité tend à diminuer, la charge cognitive et psychologique augmente.

Les environnements de travail devenant plus complexes, ce sont les imprévus qu’il faut apprendre à gérer, ce pour quoi deux qualités deviennent indispensables pour la performance :

– La capacité à jouer collectif, donc à avoir des capacités d’empathie et d’écoute,

– La gestion des priorités.

Enfin, « l’organisation du travail et notre système de formation doivent impérativement s’adapter aux enjeux de la transformation numérique, de la mondialisation des chaînes de valeur, de la préservation de l’environnement et des évolutions sociétales« .

Si notre coopérative n’a pas vocation à devenir une « grosse entreprise », la transformation numérique, la dimension environnementale et sociétale sont, à notre niveau, essentielles et liées à des valeurs porteuses de sens, ce qui fait notre force !

En cette période d’agitation sociale, notamment sur la question des retraites, d’évolutions technologiques qui bousculent nos repères, il est un autre facteur qui perturbent nos esprits… Que vont devenir nos métiers ? Transformation, disparition, adaptation, mutation, difficile d’imaginer le futur…

Coapi est déjà dans cette mouvance pour préparer l’avenir en misant sur le collectif et les synergies qui s’opèrent naturellement.
Pour mieux appréhender demain, ensemble, on va plus loin !

l’Ifop et Siaci Saint Honoré publient une étude réalisée auprès de 3000 personnes actives, intitulée « Transformation des métiers, qu’en pensent les français, comment s’y préparer ? »
Près de la moitié des actifs se sentent mal préparés à la révolution à venir des professions et la moitié de ceux qui anticipent la disparition de leur métier l’imaginent avant 10 ans !

Premier focus, 35% des travailleurs indépendants se disent très satisfait de leur situation professionnelle contre 16 % des professions intermédiaires.
Et par rapport à l’âge, près de 30% des 18/24 ans se disent satisfait de leur situation professionnelle contre seulement 16% des 50 ans et plus.
Il ressort aussi que les actifs aspirent à un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, et que les ¾ des personnes interrogées estiment ne compter que sur elles-mêmes pour répondre à leurs aspirations professionnelles…

Une étude particulièrement intéressante à lire ici !

Il y a encore quelques années, j’étais salariée dans un cabinet d’architecture et d’urbanisme. J’avais un patron, des collègues, des horaires à respecter… Bref, une vie professionnelle assez classique, prenante, qui me convenait parfaitement… jusqu’au jour où tout a perdu son sens.

Il a fallu rebondir.

Pourquoi ne pas devenir mon propre patron ? Je n’avais jamais rêvé de créer ma boîte. Etait-ce vraiment pour moi ? Tout le côté paperasse, réglementation, comptabilité … me rebutait un peu. Et puis, lors d’un salon sur la création d’entreprise à Saintes, j’ai découvert la couveuse d’entreprises de Charente-Maritime, devenue aujourd’hui ODACIO.

La volonté, c’est indispensable, être accompagnée, c’est mieux !
J’ai donc commencé par tester mon activité au sein d’ODACIO.

Echanger avec d’autres créateurs en devenir, construire son projet sans jamais être toute seule, le confronter à la réalité du marché, développer son réseau de clients, affiner ses coûts de revient, réfléchir à sa communication, organiser son temps de travail… au rythme d’entretiens individuels, d’ateliers collectifs ou de rencontres plus informelles autour d’un café ou d’un verre!

Tout cela dans le cadre d’un test grandeur nature, quoi de plus rassurant avant de se lancer ?

Une fois le test concluant, une fois que l’on a goutté à cette synergie du groupe, difficile de s’installer en solo, même pour moi qui ait un caractère plutôt indépendant ! Plusieurs statuts auraient pu me convenir : micro-entreprise pour démarrer, portage salarial, EURL… Et bien non ! J’ai choisi COAPI, une suite pleinement logique à ma sortie de couveuse.

Cette jeune structure qui fêtera ses 3 ans d’existence dans quelques jours, a d’ailleurs été créée à l’initiative d’ODACIO, pour répondre aux besoins exprimés par les personnes sortant de la couveuse, désireuses d’entreprendre autrement. COAPI c’est quoi ? C’est une coopérative d’activité et d’emploi, une SCOP, fondée par 6 entrepreneurs associés. La structure en compte aujourd’hui une vingtaine : des grands, des petits, des manuels, des artistes, des intellos, des femmes, des hommes, des jeunes et des moins jeunes… dans des domaines très variés. Nous partageons des valeurs et de façon plus terre à terre, nos expériences, nos compétences, nos doutes, nos solutions, nos nouveaux locaux, sans oublier Sylvie qui s’occupe essentiellement de la paperasse et de la comptabilité.

Et moi dans tout ça ?

Moi, j’ai fortement apprécié la facilité de mon intégration. COAPI, c’est pratique, pas de temps perdu pour telle ou telle déclaration, c’est une assurance pro à un prix imbattable, un outil simple pour gérer sa comptabilité, un parrain et un lieu convivial où échanger (un peu éloigné pour moi!)

Au fil du temps, le statut d’entrepreneure salariée a pris tout son sens, notamment la sécurité qu’il offre : feuilles de paie (pratique pour faire un crédit!), mutuelle, congés payés (ça surprend) et même cotisation au régime général des retraites (sujet brûlant!)

Cette organisation me permet de me concentrer sur la satisfaction de mes clients, le développement de mon activité et celui de COAPI qui est notre entreprise à tous ! Si travailler pour soi est motivant, travailler avec d’autres est encore plus stimulant et enrichissant.

Je me suis intégrée petit à petit à l’équipe. D’abord en participant à l’organisation d’un séminaire, un COAPIDAY. Ces journées d’informations, d’échanges et de travail en collectif et petits groupes participent à la cohésion de l’équipe et permettent de prendre du recul sur sa propre activité. Depuis quelques mois je fais partie du groupe de travail « Territoire » et plus récemment  j’ai rejoins la « ComCom », Commission Communication. Chacun s’implique à son rythme, en fonction de ses envies et possibilités pour que COAPI grandisse et profite à tous.

Aujourd’hui  j’ai d’autres appétences. Je réfléchis à une reconversion professionnelle. Là encore, je n’envisage pas ce tournant sans être accompagnée. Bien évidement ce sera par COAPI !
Virginie Troquereau.

Samedi, Maxime, entouré de bénévoles, a planté les arbres de la première forêt native de Nouvelle-Aquitaine, à la Chèvre Rit de Dompierre!

L’idée? Permafforest développe et vend une méthode pour introduire des forêts en zone urbaine ou sur des sols très pauvres.

Là où les territoires étaient autrefois densément boisés, les terres sont aujourd’hui dévitalisées. Permafforest se propose donc de recréer des forêts riches de vie, et des écosystèmes sains.

En octobre dernier, Maxime avait lancé une campagne de financement participatif afin de l’aider à monter ce projet, et le premier palier a été atteint, voici donc le résultat!

Tous les entrepreneurs de Coapi sont fiers des valeurs et des actions portées par Maxime!

(Lire l’article Sud-Ouest)

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