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La Confédération Générale des Scop représente près de 60 000 salariés en France et 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un dynamisme des coopératives dont Jacques Landriot, son président, peut s’enorgueillir. L’interview insiste sur l’importance de la formation, un management en confiance et une communication transparente mais prudente avec une ambition : favoriser le développement des coopératives. Lire plus

Capital.fr – 23/01/2019

“Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde”, disait le Mahatma Gandhi.

Inciter les plus jeunes à devenir les acteurs du changement de la société, en leur faisant découvrir l’entrepreneuriat social et le monde l’ESS.

L’économie sociale et solidaire (ESS) connaît une attractivité grandissante auprès du grand public, et en particulier auprès des plus jeunes et paradoxalement manque de notoriété de l’ESS auprès de ce même grand public. Il reste donc un important travail de communication et d’information à effectuer auprès des jeunes, plus réceptifs et plus à même d’en tirer des conséquences sur leur avenir professionnel ou personne.

Pour  Ericka Cogne, directrice générale de l’Institut Télémaque : “Ma volonté est de faire prendre conscience aux jeunes qu’ils peuvent devenir les acteurs de la transformation positive de la société de demain, et que l’entrepreneuriat social n’est pas qu’un mode marginal d’entrepreneuriat mais bien un levier puissant pour répondre aux nouvelles problématiques mondiales”.  Plus d’infos

carenews pro 16/01/19

Un quart des Français ont envie de créer leur entreprise. C’est près de la moitié chez les 18-24 ans.* Mais renoncer à la vie de salarié (et à ses avantages) n’est pas si simple, sans parler des contraintes administratives. Les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) proposent une solution : être autonome tout en étant salarié, en CDI. Soit une meilleure protection sociale que le statut d’auto-entrepreneur. Les CAE offrent aussi un accompagnement personnalisé afin d’aider à développer son activité, ainsi qu’un appui et un hébergement administratif et juridique.

Un article d’Essentiel Santé Magazine bien dans le ton, ponctué de témoignages pleins de sourires et d’enthousiasme…

* Sondage réalisé par OpinionWay pour l’Observatoire de l’auto-entrepreneur à l’occasion du Salon des Entrepreneurs 2018.

Le gouvernement a enfin présenté son Pacte de croissance pour l’économie sociale et solidaire (ESS). Le nouveau ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a tenu à rappeler que l’ESS devait être au cœur de toutes les politiques publiques. Un vœu qui se traduit dans 34 mesures annoncées jeudi 29 novembre.

« Nous avons pris un peu de temps car nous voulions être le plus exhaustif possible et prendre le pouls de nos mesures sur le terrain », se justifie-t-il. « Nous visons la croissance de l’ESS, non pas en termes de PIB, mais à travers son pouvoir d’irriguer la société et l’économie pour les rendre plus vertueuses, pour apporter des solutions concrètes aux défis qui se posent et transformer in fine les politiques publiques afin de retrouver un climat plus apaisé. » 3 axes majeurs développé par le Haut Commissaire à l’ESS, Christophe Itier :

1) Soutenir financièrement les entreprises de l’ESS
2) Lever les obstacles administratifs
3) Améliorer la visibilité des entreprises de l’ESS

Lire l’article

Le travail tel que nous l’avons conçu depuis 50 ans est en pleine mutation, reste à inventer une bonne protection sociale aux très nombreux travailleurs qui n’aspirent plus à décrocher un CDI.

Le CDI n’est plus systématiquement adapté aux besoins et spécificités des entreprises ; parallèlement, de plus en plus de travailleurs ne visent plus à décrocher un CDI à tout prix : Ce nouveau modèle incarné par l’économie des plateformes, Uber en tête, porte la promesse de créations d’emplois, d’épanouissement, de sens, de meilleure combinaison entre vie perso et vie pro. Mais quid de la protection sociale, de souscrire un prêt sans bulletin de salaire ?

Stefano Scarpetta, directeur de l’emploi à l’OCDE estime qu’il faut « continuer d’avancer sur la mise en place d’une protection sociale universelle rattachée à l’individu et montrer la voie alors que les pays européens comptent 48 % de travailleurs indépendants. »

Approche partagée par notre Ministre de travail, Muriel Pénicaud, qui appelle de ses voeux  à « un système social universel”, une protection sociale “attachée aux personnes, et non plus aux statuts”.

Et cela même si ce qui préoccupe les travailleurs indépendants, bien loin devant la protection sociale, est le développement de leur activité et leur rémunération.

Pourtant demain se prépare dès aujourd’hui…

22/10/18 – www.novethic.fr – Concepcion Alvarez

Les Ecoles de Commerce s’ouvrent aux dimensions sociétales et développement durable…

Cours de déontologie, de développement durable, ouverture à l’entrepreneuriat social… Les écoles ouvrent le champ des disciplines aux valeurs citoyennes. Depuis une dizaine d’années, les grandes écoles ont amorcé le changement pour sensibiliser leurs étudiants au développement durable et à la responsabilité sociétale. Rien que dans le domaine de l’économie sociale et solidaire (ESS), le nombre de diplômes est passé de moins d’une dizaine à la fin des années 1990 à plus de soixante-dix aujourd’hui à l’instar de Sup de Co La Rochelle ou de  l’Edhec.

L’objectif n’est pas de former des directeurs du Développement Durable mais des managers responsables ayant un bagage RSE, de leur apporter une capacité à prendre du recul avec des cours de finance durable, d’éthique financière, de prévention des risques psychosociaux, etc…

Paradoxalement ce sont les étudiants qui restent sinon perplexes, du moins pragmatiques. c’est le défi des écoles de leur montrer qu’on peut être à la fois performant ET responsable !

L’économie sociale et solidaire (ESS), un modèle original fondé sur une gestion collective et démocratique, et la poursuite d’un objectif à dimension sociale ou écologique.

Un point de vue intéressant de Steven Zunz, Vice-président de Publicis Consultants, à lire sur lesechos.fr

L’ESS n’a pas pour objectif l’accumulation de richesse, les profits réalisés sont réinvestis et n’ont de sens que s’ils découlent d’une activité qui bénéficie à la société.

L’ESS s’insère dans l’économie, elle répond aux problèmes de chômage et de désertification de certains secteurs ou territoires.

l’ESS participe au renouveau de l’organisation étatique où l’Etat serait plus régulateur que prestataire, il a donc tout intérêt à la favoriser. Preuve en est la loi Hamon

L’ESS est un acteur clé des territoires, orientée vers des activités à portée locale, avec un fonctionnement coopératif par nature non délocalisable… Ce n’est pas pour rien qu’Emmanuel Macron en a fait une priorité avec une dotation de 1 milliard d’Euros sur le quinquennat.

Derrière chaque entreprise de l’économie sociale et solidaire, chaque initiative locale, c’est un véritable projet de société qui se dessine, c’est la promesse d’un développement économique harmonieux et respectueux des hommes et de l’environnement. L’ESS a de beaux jours devant elle !

Et si les entreprises qui s’engagent pour un mode de production plus durable et responsable étaient récompensées par les consommateurs ? C’est la tendance qui se dessine, selon une étude récente publiée par Sheldon Group.

Cet article de E-RSE met en évidence des évolutions dans la manière de consommer… Une étude menée au USA montrent en effet que les consommateurs privilégient les entreprise qui prennent des positions engagées sur des sujets environnementaux, sociaux et même politiques… d’autant plus si elles le font dans leur coeur de métier (une entreprise agro-alimentaire s’engageant pour une production plus respectueuse, une entreprise technologique pour les énergies renouvelables, etc.). L’enjeu pour ces entreprises est que leurs engagements soient clairement identifiés par les consommateurs ! Lire plus