Alors que Katia Richomme et Huet Virginie Vial, toutes deux professeures à Kedge Business School, s’interrogent sur ce paradoxe : si la parité est aujourd’hui globalement acquise dans la population active, le nombre de femmes entrepreneurs continuent de stagner depuis une trentaine d’années alors que sont déployés de nombreux dispositifs, des mesures nationales, des politiques publiques et familiales pour inciter l’entreprenariat au féminin. (Lire l’article)
En CAE, on parle évidemment de toute petite entreprise… mais là où Coapi a commencé avec 6 hommes entrepreneurs salariés, trois ans plus tard, les femmes représentent presque la moitié des quelque vingt co-entrepreneurs. Et pas vraiment dans des activités historiquement à prédominance féminine comme le « commerce du soin à autrui », mais dans les secteurs de l’innovation, du management et la gouvernance de la maîtrise des risques bancaires, de l’urbanisme, de l’analyse de datas, du graphisme, etc.
… Des secteurs habituellement peu féminins, mais à qui l’accompagnement en coopérative apporte plus de visibilité, d’ouverture, de synergies…
La conclusion de l’étude menée par les deux chercheuses confirme le changement positif pour les femmes et leur propre évolution professionnelle, leur approche alternative plus globale en améliorant la sphère sociale et pas uniquement économique. Ce faisant, elles proposent une nouvelle perspective à l’entrepreneuriat.
C’est une évidence pour Coapi… et ça reste une bonne nouvelle pour les autres !