Je « collaboratione » ou je collabore ?
La collaboration : Cette notion, terme générique, recouvre différentes formes de relations professionnelles qui se suivent dans une succession de 8 paliers fondés sur l’intensité de la relation. Autant savoir ce dont on parle. Graduation dans les formes de collaboration : de la plus simple (information) vers des formes plus abouties comme le partenariat.
Information mutuelle : C’est la forme de collaboration minimale qui peut exister entre différents acteurs. Elle est une nécessité entre acteurs d’une même action : celle d’échanger des informations mutuelles permettant la réalisation de celle-ci.
Consultation : Pour qu’une collaboration existe, il est nécessaire que chacun puisse exprimer un point de vue, être consulté. On permet ainsi à l’autre d’influer sur notre propre action.
Coordination : Cette forme de collaboration nécessite outre l’échange d’information mutuelle entre les acteurs et la consultation éventuelle de convenir collectivement des modalités de l’action en cours, de l’organiser collectivement. Il faut « s’accorder avec d’autres acteurs ». Plus les acteurs sont « éloignés » plus cela va demander de l’énergie.
Concertation : On avance encore ici dans la notion de collaboration, puisqu’on crée une situation de négociation de laquelle on va pouvoir dégager collectivement une décision.
Coopération : c’est à plusieurs, d’imaginer, de décider, d’organiser, une action. Généralement sur une action de courte durée. Il y a dès le départ d’une action, une participation de tous les acteurs à la répartition des tâches entre les participants, une solidarité, une coresponsabilité dans la mise en oeuvre. Tous les participants n’ont pas forcément participé au choix de l’action.
Partenariat : C’est une forme assez aboutie de collaboration. D’une manière succincte, on pourra dire que c’est une situation dans laquelle tous les participants (qu’on appelle ici « les partenaires ») cheminent réellement ensemble du début du projet à son évaluation. Tous interviennent à égalité dans cette relation : toutes les compétences sont prises en compte et jugées complémentaires. La relation est horizontale sans assujettissement, et sans prise de pouvoir. Les actions en partenariat sont des actions souvent étendues dans le temps. Le partenariat implique une entente contractuelle qui, si elle maintient l’intégrité de chacun des partenaires, définit et répartit les responsabilités et le rôle des uns et des autres dans la poursuite comme dans le partage des résultats attendu
Cogestion et fusion : deux types de relations où l’on voit l’autonomie des parties quasiment disparaitre dans une fusion en une nouvelle entité où la poursuite des objectifs se fait dans une grande interdépendance.
Alors, quand une relation commerciale vous dit « on va être partenaire !», pour vous encourager à baisser votre prix de vente, cela signifie-t-il vraiment ce qui est écrit ci-dessus ?